Les Femmes au balcon

Un projet inspiré d’une expérience personnelle

Noémie Merlant raconte qu’elle a dû quitter son domicile pour fuir une situation inconfortable. Elle trouve refuge chez des amies, dans un espace exclusivement féminin. Cette expérience, faite de solidarité et de partage, devient pour elle un cadre de réflexion sur les dynamiques de groupe, les discussions intimes et les manières dont les femmes se soutiennent mutuellement.

Elle précise cependant que le film n’est pas une retranscription exacte de cette période. Pour elle, cette expérience a servi de point de départ à une fiction qui va au-delà de son vécu personnel. L’objectif n’était pas de raconter son histoire, mais de tirer de cette expérience des thèmes universels.

De l’intime à l’universel

Noémie Merlant explique vouloir aborder des questions comme la liberté, la sororité et la reconstruction après un traumatisme. Elle s’appuie sur ces sujets pour élargir son propos à des problématiques collectives. Le personnage du voisin, par exemple, est inspiré d’une situation réelle mais transformé pour refléter un regard plus global sur la société. Ce personnage incarne la curiosité ou l’incompréhension face à des femmes qui s’autorisent une liberté totale. Il devient une métaphore du male gaze et de la manière dont la société observe et interprète la liberté féminine.

Un mélange de genres assumé

Pour raconter cette histoire, Noémie Merlant choisit de mêler plusieurs genres : humour, absurde, fantastique et gore. Elle affirme que ce choix est essentiel pour refléter la complexité du sujet. Selon elle, cette diversité permet d’éviter une approche trop pesante des violences sexistes évoquées dans le film. L’humour et la satire sont des outils nécessaires. Ils créent de la distance et permettent au spectateur de réfléchir sans être accablé par la gravité du propos.

Nous vous invitons à découvrir ce film et à consulter le dossier de presse pour en apprendre davantage sur sa conception.

LIEN VERS LE DOSSIER DE PRESSE