Jouer avec le feu

affiche du film : Jouer avec le feu

Durée
1H58

Année
2025

realisation
Delphine Coulin, Muriel Coulin

Production
Olivier DELBOSC, Marie GUILLAUMOND

Scénario
Delphine et Muriel COULIN, adapté de l’ouvrage « Ce qu’il faut de nuit » de Laurent PETITMANGIN

Pays/Langue
France

RÉSUMÉ

Un père seul élève ses deux fils, mais lorsque l’aîné s’engage dans des groupes d’extrême-droite, leur relation se dégrade, l’amour est-il forcément inconditionnel ?

DOSSIER DE PRESSE

« Si une personne de notre famille commettait le pire, est-ce que je continuerais à l’aimer ? » se sont demandées Delphine et Muriel Coulin, chacune apportant une réponse différente. Cette réflexion a trouvé un écho dans le livre Ce qu’il faut de nuit de Laurent Petitmangin. À partir de l’histoire d’un père et de son fils attiré par l’extrême droite, elles ont imaginé un film qui explore à la fois l’intime et le politique.

L’intime

Au cœur de Jouer avec le feu, les réalisatrices explorent les dynamiques familiales. Elles posent la question : l’amour filial peut-il résister à toutes les épreuves ? Le film montre que « les disputes et les rapports de pouvoir jalonnent l’histoire ». Il interroge ce qui fait tenir une famille face aux désaccords les plus profonds. Les places de chacun sont constamment remises en question. Qui dirige la famille ? Qui la met en danger ? L’effort commun des trois hommes pour surmonter l’absence de la mère est au centre du film. Malgré leurs désaccords, ils tentent de maintenir une unité.

Mais l’histoire de ce père confronté aux choix radicaux de son fils dépasse le cadre familial pour devenir universelle.

Le politique

Jouer avec le feu s’inscrit dans une réflexion plus large sur l’évolution des idées en France et l’attraction pour les idéologies radicales. Les réalisatrices soulignent que « le mépris et le surplomb n’ont pas aidé à ce que moins de gens votent à l’extrême-droite ». Le film veut mettre en lumière les mécanismes menant à des dérives idéologiques. Muriel Coulin évoque la « tentation du pire », une forme de désespoir qui résonne avec un sentiment d’injustice ressenti par toute une génération.

L’histoire de ce père et de son fils devient une métaphore d’un pays traversé par des fractures idéologiques profondes. Les dynamiques familiales reflètent les tensions de la société.