Jacques
Durée
1H30
Année
2025
realisation
Lysandre Leduc-Boudreau
Production
Audrey-Ann Dupuis-Pierre, Lysandre Leduc-Boudreau
Pays/Langue
Canada
RÉSUMÉ
Depuis plus de quarante ans, Jacques Duhoux, pionnier des
expéditions nordiques québécoises, vit seul en autonomie au pied des
monts Uapishka (Groulx). Aujourd’hui, à 85 ans, il persiste à vivre en
marge du monde, malgré un déclin inéluctable. Film-hommage à un
véritable monument de l’exploration nordique, Jacques nous parle de
l’équilibre délicat entre la nature, la vieillesse et la recherche de liberté.
DOSSIER DE PRESSE
Le film Jacques prend racine dans une relation de longue date entre la réalisatrice, Lysandre Leduc-Boudreau, et Jacques Duhoux. Elle le connaît depuis son enfance, grâce à sa mère, qui a participé à une des randonnées en traîneau à chiens organisées par Jacques dans les années 1980. Ils sont restés en contact depuis, et Jacques venait de temps en temps souper à la maison. Pour la réalisatrice, il avait presque une aura mystique : « Il arrivait, il ne parlait pas beaucoup, il avait juste un petit sac, puis il repartait », se souvient-elle. Ce lien particulier a inspiré Lysandre à lui consacrer son premier long-métrage documentaire, qu’elle a lancé il y a environ sept ans.
Ce projet s’est concrétisé grâce à la permission de Jacques. Bien qu’il ait toujours refusé qu’on fasse un film sur lui, il a accepté d’ouvrir son univers à Lysandre, en raison de leur relation. La réalisatrice a été poussée par sa curiosité personnelle. Elle voulait comprendre pourquoi Jacques avait choisi de vivre en autonomie, loin des normes sociales. Elle s’interrogeait aussi sur la façon dont il continuerait à vivre ainsi en vieillissant.
Le tournage a eu lieu dans des conditions difficiles. Le Camp Nomade, où Jacques vit, est isolé, à plusieurs heures de route de Montréal, sans eau courante ni électricité. Lysandre et son équipe y passaient de 5 à 7 jours, s’adaptant aux conditions du lieu. Ils ont utilisé des techniques adaptées, comme des raquettes pour stabiliser le trépied et limiter le temps de tournage quotidien.
Source : https://pro.cinemaquebecois.fr/content/jacques-29-janvier-2025