American Honey

affiche du film : American Honey

Durée
2H43

Année
2016

realisation
Andrea Arnold

Production
Alice Weinberg, Jay Van Hoy, Lars Knudsen, Lucas Ochoa, Thomas Benski

Scénario
Andrea Arnold

Pays/Langue
USA, Royaume-Uni

Où regarder ?
Bibliothèque Numérique, Univers Ciné

RÉSUMÉ

Star, 17 ans, rencontre Jake et sa bande de jeunes aventuriers qui traversent le Midwest à bord d’un van, vivant de ventes de magazines en porte à porte. Attirée par leur mode de vie libre et sans attaches, elle les suit dans un road trip ponctué de fêtes et d’escapades, espérant enfin trouver l’évasion dont elle rêve. Mais son attirance pour Jake, à la fois fascinant et mystérieux, pourrait bien lui réserver des surprises…

DOSSIER DE PRESSE

Andrea Arnold découvre l’univers des jeunes travailleur·se·s itinérant·e·s à travers un article du New York Times intitulé Le porte-à-porte : de longues journées, de maigres récompenses ; pour les jeunes, une vision morose des vendeur·se·s de magazines. Elle décide alors de s’immerger dans cette sous-culture avec l’idée de la transposer au cinéma. Elle souhaite que son film soit aussi réaliste que possible, c’est pourquoi elle choisit de constituer son équipe d’acteur·ice·s par des castings sauvages et d’entreprendre un véritable road trip.

Le casting sauvage

La réalisatrice se rend dans des lieux où les jeunes se regroupent, observant et échangeant avec eux. Elle raconte : « J’allais m’asseoir sur la plage et je regardais les milliers d’adolescent·e·s qui passaient. On a carrément fait des séances de casting sur le parking de Walmart. » Parmi les quinze personnes retenues, onze n’avaient aucune expérience en tant qu’acteur·ice·s, ce qui permettait de recréer un groupe de jeunes aussi naturel·le·s et authentiques que possible, fidèle à l’univers des vendeur·se·s itinérant·e·s.

Le road trip

L’équipe de production se lance dans un véritable road trip à travers le Midwest des États-Unis. Le tournage s’étend sur 56 jours, incluant des périodes de voyage et de repos. Andrea Arnold insiste pour que cette expérience soit la plus authentique possible : pas de caravanes de luxe ni de matériel technique sophistiqué, juste des motels bon marché en bord de route. De plus, le tournage suit un ordre chronologique, permettant aux acteur·ice·s de ressentir l’évolution de leurs personnages.

Une équipe réduite pour une immersion totale

Dans cette quête de réalisme, Arnold choisit de limiter le nombre de technicien·ne·s sur le plateau. En réduisant l’équipe technique, les acteur·ice·s sont plongé·e·s dans une ambiance proche de celle qu’ils et elles incarnent à l’écran. À chaque étape, Arnold veille à ce que les jeunes acteur·ice·s se connaissent et se lient, reproduisant ainsi la dynamique d’un groupe de vendeur·se·s itinérant·e·s qui vivent ensemble dans des conditions souvent précaires.

Dans le dossier de presse, Andrea Arnold souligne également l’importance de la musique. Pour en savoir plus sur cette dimension du film, nous vous invitons à découvrir le dossier de presse et à plonger dans l’univers sonore du film en le regardant et l’écoutant.

Crédit photo : Holly Horner